27 février 2006

Episode III - Génèse de la résiliation maudite

Octobre 2005. Ayant prévu de déménager fin décembre à 820 kilomètres de mon domicile de l'époque, je me lance dans la résiliation de tout ce qu'il y a à résilier dans ce genre de circonstances.

J'envoie à peu près le même courrier à tout le monde, en changeant quelques mots et les adresses.

Les abonnements téléphone et internet sont coupés sans problème, comme je le constaterai deux mois plus tard.

Pour TPS, ça s'annonce un peu moins bien. Je reçois une réponse le 28 octobre, signée par Monsieur Laurent Rivet, directeur de la relation clientèle chez TPS. On me propose des mois ou des options gratuits - et on me demande, si je ne souhaite pas profiter de cette débauche de générosité, de renvoyer un coupon. Laurent Rivet glisse un détail dans le courrier : la résiliation ne sera dans tous les cas effective qu'au 31 août 2006, date anniversaire de mon abonnement. Coût du détail : 8 mois à 36€5 soit 292€.

Vérifiant sur le site internet de TPS, je constate, après une recherche minutieuse, que la résiliation peut intervenir avant la date anniversaire, dans certains cas, parmi lesquels le déménagement de l'abonné.

Je souhaite poursuivre les échanges avec TPS par mail, mais ô surprise, TPS n'a pas d'adresse email... Tiens donc... Subitement il devient plus difficile de faire connaître ses intentions à TPS (voir combien il était facile de s'abonner, pour rigoler un peu). Pour téléphoner à TPS, il en coûte 0,15 euros par minute - et les horaires d'ouverture de la hotline ne sont pas précisés sur le site - ou alors ils sont cachés en dehors de la page décrivant les moyens de contacter TPS...


Comment contacter TPS : téléphone ou courrier à l'ancienne... Le courrier électronique ? On ne connaît pas. Mais on met quand un même un @ dans notre adresse postale "TPS Cont@ct", pour faire moderne.

N'ayant pas envie de payer pour entendre pendant de longues minutes (à 15 centimes pièce) un répondeur me dire qu'on va me répondre, je me décide à envoyer un nouveau courrier. Je joins à ce courrier une attestation de mutation signée par mon employeur, faisant apparaître mon affectation de départ, et ma nouvelle affectation - les deux villes étant séparées de 820 kilomètres, le déménagement semble logique. Je ne me sens pas trop de faire l'aller-retour tous les jours.

J'envoie ce courrier d'explications complémentaires, et le justificatif, le 9 novembre 2005...

La Malédiction de la Résiliation Maudite continue dans le prochain épisode.

Episode II - Assez bien dans l'ensemble

C'est alors que de 2002 à 2005, il ne se passa rien de particulier.

Quelques problèmes avec le terminal (loué pour la modique somme de 8 euros par mois, quand même) de temps à autre - plantages, problème de mise à jour des informations textuelles - mais rien de dramatique.

Dans l'ensemble, le service fourni par TPS était à peu près satisfaisant. Pas de quoi se plaindre sérieusement en tout cas.

C'est alors que commença l'Affaire de la Résiliation Maudite.

Episode I - L'abonnement chez TPS

Pour savoir que TPS accueille de nouveaux abonnés, c'est très facile. Il suffit de regarder la télévision, les affiches dans les magasins de matériel audiovisuel, le site internet de TPS... Il y a toujours des offres très alléchantes. Des mois gratuits, des paraboles offertes comme s'il en pleuvait, des installations sans frais, des options, des tas de trucs. Il estdonc très facile de savoir que pour s'abonner chez TPS, c'est très facile, et qu'on nous accueille à bras ouverts.

Pour s'abonner chez TPS c'est très facile. Il y a un réseau de distributeurs, il y en a partout en France. Il suffit d'aller voir un distributeur, de signer le contrat, et hop, on repart avec l'abonnement. L'installateur vient faire son office si besoin est. Ca marche. Facile, clair, net, rapide.

Plus le 'non abonné' devient 'abonné' rapidement, plus l'argent de son abonnement arrive tôt dans les caisses de TPS. Il ne faut surtout pas faire obstacle à ces précieux euros.

C'est ainsi qu'en août 2002, je devins abonné TPS. Une offre de parabole gratuite, et toutes les options pendant trois mois. Un distributeur - installateur disponible au bout de ma rue. Une affaire rondement menée, en moins d'une semaine (pour autant que je m'en souvienne) je passais du statut de misérable mécréant téléspectateur hertzien à celui de super-téléspectateur de l'an 2000 desservi par satellite.

Prologue - Pourquoi ce blog

Il était une fois un abonnement chez TPS, fournisseur de télévision par satellite.

Il était une fois un déménagement, qui comme prévu par le contrat, donne droit à une résiliation d'abonnement avant la date anniversaire du contrat.

Il était une fois 5 courriers adressés à TPS pour demander la résiliation.

Il était une fois des réponses de TPS toutes plus vides d'explications les unes que les autres.

Il était une fois un abonnement qui continuait d'être facturé alors qu'il aurait du être clos deux mois plus tôt si la demande sus-citée avait été suivie.

Bienvenue dans le monde de TPS, le fournisseur de télévision par satellite que je n'arrive pas à quitter, même si j'aimerais bien et que le contrat est censé me le permettre (en tout cas si ce n'est pas le cas, TPS ne m'en explique pas les raisons).